L’industrie de la carrosserie est fort ancienne, puisque le premier carrosse fut, paraît-il, celui construit par Isabeau de Bavière. Mais c’est le 14 octobre 1498, qu’une sentence du Prévôt de Paris reconnaissait légalement et déterminait les fonctions du métier de Charron antérieurement rattaché à celui de Charpentier.
Cent soixante ans plus tard, le 7 décembre 1658, Louis XIV signait les lettres patentes confirmant les statuts des Charrons et des Carrossiers.
Après la révolution, la Carrosserie française perdait sa suprématie au profit des Anglais et ce n’est qu’au Second Empire qu’elle retrouvait la place qui lui avait été ravie.
De cette période datent les grands noms tels que AUSCHER, BELVALETTE, BINDER, GIRARD, KELLNER, MILLION GUIET, ROTSCHILD, dont le génie, le talent, l’ingéniosité et la conscience professionnelle ont porté aux quatre coins du monde la renommée de la Carrosserie Française.
C’est en 1844 qu’est fondée la Chambre Syndicale des Carrossiers devenue depuis la Fédération Française de la Carrosserie, qui constitue ainsi la plus ancienne organisation syndicale.
Les premières carrosseries qui équipaient les véhicules à moteur dérivaient directement des techniques utilisées par les fabricants de voitures hippomobiles. Les Maîtres Carrossiers français, CHAPRON – CHARBONNEAUX – FIGONI – FRANAY…- créèrent les formes et les techniques qui aboutirent aux carrosseries actuelles.
L’extension de la construction à la chaîne, la concentration de la fabrication, la planification industrielle ont réduit le champ d’activité des Carrossiers de voitures particulières